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Ainsi va la vie... épisode n° 152 " Sam et sa belle inconnue"

IMG_20190418_094947 - Copie.jpg Tu ne t’es pas trompé. L’attirance était bien réciproque, troublante et déstabilisante.

 

Les mots de ce sms tournaient en boucle dans la tête de Sam. Des mots qu’il ne voyait pas écrits derrière  la froideur impersonnelle de son écran mais qu’il entendait de sa voix. Cette voix douce, calme, discrète entre sucre et velours.

 

Avait-il aimé sa voix avant d’aimer ses yeux, son sourire et tout le reste de ce visage ? Il ne savait plus. Y avait-il eu un début, une accroche précise qui l’aurait entrainé à ne plus rien voir d’autre qu’elle ? Elle dans son infinie féminité. Elle comme une apparition.

 

 Il avait tout aimé de cette première fois, de cette première rencontre. Il avait aimé, simultanément à son apparence physique,  sa force, sa fragilité et tout ce qui émanait d’elle.

 

Il se demandait si elle l’avait simplement ébloui et si oui, pourquoi après deux mois il n’était toujours pas redescendu sur terre. Elle aurait pu lui plaire, lui plaire au-delà de l’imaginable et puis, peu à peu, jour après jour oublier la magie du voyage.  Ne garder que le doux souvenir des images ouatées  au cœur de ce nuage.    

 

Pourquoi ce remémorait-il  cette première fois dont il était certain de se souvenir dans les moindres détails à tout jamais ?

Qu’avait-elle de si particulier cette belle inconnue ? Rien ? Tout !  De l’ourlet de ses lèvres, qu’il rêvait de sentir caresser des siennes, à ses mains que ses manches couvraient jusqu’à la naissance de ses doigts, qu’il se languissait de  serrer pour enfin  sentir ce fluide mystérieux et enivrant passer de l’un à l’autre entrainant dans sa chaleur la vérité de sentiments que les mots ne suffisent plus a exprimer.    

 

Si les propos de ce  message crucial ajouté à leur correspondance l’avaient rassuré ; depuis les jours, les nuits, la vie de Sam s’écoulait  monotone.  

 

Le premier pas il l’avait fait, peut-être maladroitement, mais il l’avait fait. Il savait qu’elle avait vécu le même trouble et  les mêmes émotions que lui. Et il savait  qu’il y avait la présence d’un autre. Un autre qui l’aimait… un autre qu’elle aimait aussi. Il savait qu’elle s’étonnait de cette attirance qui brisait toutes ses certitudes sans savoir qu’il pensait et ressentait exactement la même chose et se posait exactement les mêmes questions.  

 

Les messages succédèrent aux messages avec une régularité quotidienne. Juste un : Passe une bonne soirée !  De l’un, suivi d’un baiser discret mais présent de l’autre et le clone  de ce mini dialogue de lendemain en surlendemain avec quelques variantes mais très peu d’engagements.

 

Jusqu’à ce que Sam lui propose de l’appeler.  De discuter de vives voix.  De se connaitre, mieux se connaitre. D’en savoir un peu plus l’un sur l’autre. Bien sûr il aurait pu lui téléphoner sans la prévenir, tout le monde appelle tout le monde vingt fois par jour et ça n’offusque plus personne. Mais Sam se disait lui-même d’une autre génération, d’une autre éducation,  d’une autre époque, considérant que le trop est préférable au pas assez et qu’un appel, dans leur cas sans précaution, sans prévenir,  pouvait ressembler à une intrusion. A une entrée sans avoir  frappé à la porte.

 

Le rendez-vous fut pris toujours par sms pour le lendemain matin.

 

Elle décrocha à la deuxième sonnerie.

Après les bonjours d’usages, avec un léger tremolo dans la voix,  une longue discussion s’engagea. Ils parlèrent très peu de tout, de rien et de banalités comme on a tendance à le faire dans ces cas où l’on cherche à meubler. Non, ils avaient tant de choses à se dire, à se révéler, à s’avouer qu’il n’y eu ni blancs ni remplissages. Sam, lui dévoila quelques pans de sa vie, de son parcours évitant de s’étaler sur sa profession par crainte de l’ennuyer. C’est là qu’il se rendit compte que sa vie, faute d’être vide, était creuse. S’il avait dû l’écrire elle se serait résumée à une vingtaine de feuillets.

 

Il y avait avant son mariage et aujourd’hui. Et entre deux ; RAS rien à signaler qui mérite d’être souligner sinon les grandes lignes de son enfance et quelques aventures de potaches. Il avait bien quelques passions, quelques façons de voir la société qui vaillent peut-être la peine. Au fond Il avait mené la vie de monsieur Toulemonde dans sa plus large banalité et les quelques grandes expériences  notables de son existence le ramenaient à sa vie professionnelle.      

 

Elle, lui confirma de vive voix ce qu’elle lui avait écrit dans son sms en appuyant  sur l’incroyable et fabuleux effet de cette rencontre et sa suite. Cette suite, où comme pour lui, les sentiments  persistaient.  Elle lui parla de ses enfants qu’elle élevait seule, avec des mots que seules les mères emploient et il sentit le courant de  son amour immodéré pour la chair de sa chair lui traverser la peau. Elle lui parla de sa famille, de son père de sa mère de son grand-père qu’elle adorait  et de lieux, qui par le plus grand  des hasards, leur étaient communs et familiers. Des aléas de la vie. Elle  ne se plaignait pas, bien au contraire, elle précisait ne développant que le côté positif des situations qu’elle avait vécues.

Mais Sam lisait à travers ses mots, ses intonations la musique de certaines syllabes. Il devinait le sel sur les plaies encore ouvertes, que nul ne voit et qui font et feront toujours souffrir.

 

Comme s’il y avait été physiquement présent par un dédoublement fantomatique, il ressentit derrière la chaleur les rais de soleil qui éclairaient sa chambre sur trop de  petits matins la longueur des nuits froides qu’elle avait dû subir.

Ce premier échange tout en émotion   dura plus d’une demi-heure et aurait pu s’éterniser.

 

Au contraire de ce qu’il avait  pu craindre ; Ils venaient de se découvrir tant de points communs, de ressemblances et incroyable, de souvenirs ; que lorsque Sam raccrocha il mit un long très long moment avant de  revenir dans la lumière de la  réalité et encore ; partiellement.

 

Il présuma qu’elle était en train de vivre exactement le même ressenti au même instant. Il pensa que comme lui, son téléphone encore en main, elle avait d’abord levé les yeux au ciel avant de les fermer pour vivre, dans cette semi-obscurité,  cet atterrissage en douceur tout en conservant intacte  l’émotion qui enrobait encore son corps et son esprit.

Il présuma quand ré-ouvrant les yeux, émus aux larmes, lui comme elle, s’étaient dit sans le prononcer  où du bout des lèvres dans un soupir :

« Qu’est-ce qu’il m’arrive ? »

Mais un « qu’est-ce qu’il m’arrive ? » baigné de bonheur.

 

Attendre, encore attendre. C’est ce qu’en déduit Sam. Attendre qu’elle vienne à lui ou pas, ou aider encore le destin ? Advienne que pourra. La vie en décidera. Mais pour une fois, s’il comprenait que cette décision ne puisse tenir qu’à elle et à la chance, il en souffrait et pourtant l’espoir lui dessina l’ombre d’un sourire.

 

Les jours qui suivirent leur correspondance devint plus chaudes, plus intimes, les confessions à mots couverts se libérant de protections inutiles. Le doute et la crainte laissant place à la confiance.

 

La belle aux yeux des mers du sud et à la crinière de Bonnie Tyler   le relança. Elle lui empruntât, en l’ajustant à sa sauce pour l’occasion,  la longue tirade sur : « Le courage d’oser » qu’il lui avait servie,  pour oser justement. Oser revenir à la charge sans ménagement.

 

C’est vrai qu’elle était particulièrement craquante et sexy. Mais pourquoi se tournait-elle vers lui et avec une telle insistance?

S’il avait pu se trouver modestement quelques attraits en d’autres temps, aujourd’hui en pleine cinquantaine l’histoire ne se tournait pas dans le même format…

En s’énonçant cette constatation il se projeta face à sa belle inconnue, qu’il trouvait toujours aussi jolie mais bien moins inconnue que l’habitude de la surnommée ainsi le laissait paraitre.  Quant à son attrait ; il se reposa la même question tout en détaillant le profil de sa silhouette dans le miroir d’une vitrine de magasin qui lui revoyait, entrecroisée de reflets, une image de lui-même  désastreuse à ses yeux. Il rentra le ventre, bomba le torse et se dit sur un ton presque militaire, appuyé d’un sourire moqueur, qu’il allait falloir se reprendre en main.

 

Chez lui, dans le cadre familial, il rentrait dans son rôle comme dans la peau d’un personnage, le sien,  essayant de ne rien laisser percevoir de ce qu’il vivait à l’intérieur et parallèlement.  Et malgré lui, ce changement dans ses attitudes, son manque d’attention et cette manière tout à fait surprenante pour ses proches de répondre singulièrement à côté des questions  ou de ne pas répondre du tout ne laissait pas son entourage indifférent.

Au point que le : « Qu’est-ce qu’il a Sam en ce moment ?... On dirait qu’il est ailleurs ? » Qu’il entendait murmurer discrètement dans son dos revenait régulièrement. Même s’il trouvait toujours une raison pour se justifier ou pas,  surtout au début, cette nouvelle façon d’être, troubla les enfants, qui n’en étaient plus et surprit sa femme.

 

Les femmes ont un sens inné pour sentir ses choses que l’on croit invisibles. Pourtant peu à peu, ce nouveau Sam, vaguement à côté de la plaque ou  perdu dans ses pensées ne troubla plus personne. Car à part  son attitude et ses réactions d’étourdi permanant, rien dans ses habitudes, sa présence à la maison, n’avaient changés. Seules  des absences injustifiées  auraient pu laisser planer un doute mais pour l’instant, ce n’était pas le cas.

 

Ce vendredi-là, un client de la banque lui remit une invitation pour assister à une exposition de peinture qui le conviait aussi au vernissage qui aurait lieu vers 19h30 le lendemain. Naturellement il en parla le soir même à table mais aucun visage ne souleva le nez de son assiette. À croire que la peinture à l’huile les intéressait moins que les pommes de terre à l’huile qu’il leur avait servie.  Non personne ne réagit. Chacun  ayant déjà un planning de loisirs chargé pour le week-end. Avant de lancer son offre, qui n’en était pas une, il se doutait des réponses et d’ailleurs il n’insista pas.

 

Le soir même, sans l’invité directement il indiqua juste dans l’un de ses messages que samedi il irait voir une expo de peinture et que, si elle était libre et surtout si  ça l’intéressait… Mais il s’imagina jeter une bouteille à la mer. Sans espoir ni conviction. Une bouteille à la mer reste une bouteille à la mer.

 

Et la réponse ne se fit pas attendre.

Bonsoir Sam, j’espère que tu vas bien. Je peux venir à l’expo de peinture demain après-midi (vers 14h30) et je serai contente de t’y retrouver. Gros bisous

 

Le bonheur n’irradia pas son visage de sa lumière à aucune autre comparable. Au contraire la surprise de cette nouvelle le tétanisa.  Puis la pression se libera aussi vite qu’elle était montée et la joie l’envahit au point qu’il faillit crier en serrant les poings et en regardant le ciel tant il était heureux. Heureux ! Fabuleusement heureux.

 

Elle lui précisa qu’elle arriverait en train  vers 14h.

 

Comme la première fois où ils devaient se revoir, mais cette fois-ci ;  précédé une attente qui ne durerait pas quatre jours, la nuit allait lui paraitre interminable. Et ce fut le cas.

 

Le samedi, c’est avec une demi-heure d’avance qu’il attendit ce train assis sur un banc inconfortable qu’il déserta un nombre incalculable de fois. Cette demi-heure dura au minimum 90 minutes tant l’élasticité de l’impatience rallonge les secondes.

Et puis… une silhouette, un mouvement de main, un sourire, le sourire, son sourire…

 

Les retrouvailles comme les séparations sur un quai de gare ont toujours une couleur particulière et poignante.

Ils y découvrirent leur présence simultanément  et leurs regards n’eurent pas  à s’immobiliser longtemps pour se détacher de cet instant hypnotique qui  avait figés leurs visages, leurs sourires, leurs yeux pour se précipiter dans les bras l’un de l’autre. L’étreinte leur paru trop courte et ces baisers sur les joues en total déphasage avec ce qu’ils ressentaient.

 

Leurs lèvres, leurs bouches leur langues aurait dû, comme leur cœur et leur corps l’appelait, se mélanger, se caresser, s’offrir pour sentir vibrer jusqu’au fond de leur gorge et sur la soie de leur peau cet amour, ce fabuleux amour qui parcourait en frissons  le moindre millimètre de leur peau.  Ils n’avaient pas laissé jaillir  les laves du volcan qui les brulaient intensément à l’intérieur et pourtant ils marchaient cote a cote et leurs pieds ne touchaient plus le sol.

 

L’après-midi passa si vite. La visite à l’expo ne fut qu’un prétexte.  Ils ne se quittaient pas des yeux encore surpris d’être ensemble. Surpris, heureux ayant l’un comme l’autre du mal a réalisé. Au point de ne cesser de se regarder, de s’observer même indirectement. Pouvait-il y croire ? Si leurs mains s’étaient effleurées elles n’avaient pas croisées leurs doigts.  Leurs discussions partaient en tous sens, ils se découvraient. Ils découvraient  tant et tant, de gouts de choix de passions communes qui  les rapprochaient plus encore qu’ils ne l’étaient déjà  et  qu’ils ne l’imaginaient. Ensemble ils avaient oublié le reste du monde.

 

Et puis, peu de temps avant qu’ils ne se séparent, Sam approcha ses lèvres des siennes. Et ce qui aurait dû se produire dès les premières minutes eut lieu, et la magie opéra. Mieux qu’un feu d’artifice ce fut un flamboyant et  doux voyage dans les étoiles. Juste sur un baiser. Profond, violent et doux si doux.

 

Ils le renouvelèrent   chaque fois que le besoin les traversa sur le chemin de cette gare où il la raccompagnait à contrecœur. Ils s’embrassaient sans se préoccuper de la foule qui les entourait, de ses passants qui passaient et qu’ils ne voyaient plus. Ils s’embrassaient comme on embrasse la première fois quand on aimerait crier à tout l’univers qu’on aime et que la sensation d’être éperdument, passionnément aimé devient indescriptible. Ils s’embrassaient aussi fort que s’ils avaient fait l’Amour et leurs corps fiévreux autant que leurs cœurs brulants en redemandaient encore.

 

Il n’avait pas besoin de s’interroger pour deviner   que leurs corps s’aimeraient jusqu’à l’extrême.  Leurs corps dans le partage du désir, du plaisir jusqu’à l’extase.  Leur générosité commune et cette envie de donner augurait des corps à corps à l’image de leur cœur a cœur. Suave,  sensuel, sexuel, harmonieux et pur tellement pur. Jusqu’à s’endormir dans leur chaleur et ce parfum d’amour, lovés l’un contre l’autre pour ne former qu’un avant, pendant et après.

 

Oui ils avaient tous les deux que leurs attirances, leurs ressemblances ne dessinaient pas deux êtres qui s’aimaient mais un  amour. Un seul et  extraordinaire amour.

 

Avant que le train ne s’éloigne,. Sam tourna les talons et marcha le long du quai vers la sortie. Il sentit la caresse de son regard qui ne le quittait pas lui bruler le dos.  Ce regard, ce dernier regard, qu’elle allait garder comme dernière image par la force de son rayonnement   pesait en tristesse sur ce bonheur qui l’habillait encore.

Il fit quelques pas sans se retourner  puis céda à la tentation d’un dernier signe d’aurevoir. Il aurait voulu que la dernière image, cette dernière image  de cette journée inoubliable soit celle-là ; lui de face, lui souriant, même dans un aurevoir.

 

Mais… ça pleure aussi un homme.

Très vite il se retourna, repris son chemin  et s’éloigna en silence.

 

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Encore au volant de sa voiture qui suivait la route du retour comme s’il ne l’avait pas pilotée, Sam prit conscience, s’il en était  besoin, de la force exceptionnelle de leurs sentiments et de l’immensité de cet Amour.  Il prit plus conscience  que la suite, s’ils poursuivaient, ne pourrait pas être une banale petite histoire. Qu’il briserait un amour qui fonctionnait parfaitement avant lui. Il prit conscience qu’au regard de leurs vies ils pourraient n’être que des amants. Des amants…

S’il avait déjà vécu ce genre d’expérience, s’ils connaissaient des cas ou être amants fut un choix définitifs dont ils ne regrettaient rien… Mille interrogations tournèrent dans sa tête avant qu’il ne sombre dans un mutisme total.

 

Il ne répondit plus aux  messages de sa belle inconnue ni a aucun autre d’ailleurs. Et  quel que soit le moyen de communication il devint injoignable.

 

Les mois qui suivirent, se faisant passer pour une amie rentrée de voyage, elle osa se présenter à sa banque où on lui annonça qu’il n’y travaillait plus depuis déjà quelques mois. Elle trouva son adresse, décida de s’y rendre  et sur le portail de l’entrée une affiche indiquait que cette maison avait été vendue par l’agence machin. Elle interrogea un voisin pour savoir si cette maison été vendue depuis longtemps et gentiment le voisin lui expliqua que non, mais qu’après le départ, de monsieur Sam, qui avait disparu, comme des centaines de gens disparaissent chaque année,  sa femme avait patienté  et puis….

 

Ainsi Va la vie…      

 

Williams Franceschi

        

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Conseils de la semaine:

 

Théâtre:                         Emportée par mon élan

 

Pour ceux qui veulent découvrir un spectacle rare, original et drôle...
Une comédienne magnifique.
Elle est seule en scène... mais avec beaucoup de monde dans sa tête!

 

Christian Rauth

 

 

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Cinéma:                   L' Adieu à la nuit                         André Téchiné

                                      Blanche comme neige              Film d'Anne Fontaine

 

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Livre:      Les facéties d'un homme heureux … Joëlle VINCENT … éditions Maxou… 

 

Pour vous procurer ce livre: un mail à: joelle.vincent732@orange.fr ou au téléphone : 06 98 38 41 14 . après règlement vous l'aurez sous 48 h et peut-être même dédicacé…

 

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Livre:        Voyage au pays de l'Oudjat      Sophie Turco   éditions 5Sens    

 

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Livre:           La part de l'ombre … Laurel Geiss

 

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Et avec un peu d'avance ….

 

 Théâtre: En avant première le 17 et 18 Mai a 20h30 

en attendant d'être jouée au festival d'Avignon en Juillet

 

A Ciel Ouvert avec Marion DUMAS et Franck BORDE

Théâtre Pixel Avignon           18 rue Guillaume Puy       Avignon      

 

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26/04/2019
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