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François STAAL remporte les 21e Lauriers de la radio et de la télévision pour sa musique du film " Les fusillés"

 

12654456_1021950974510361_5304926703069798441_n.jpg...Et dans la catégorie Musique de Téléfilm le gagnant est :

« François STAAL !!!...

...pour la musique du film: Les fusillés de Philippe Triboit… »


Hier soir, exceptionnellement,  comme on regarde un match en s’y investissant totalement au point de se substituer aux joueurs et d’utiliser le : « On » …va gagner, comme si « On » faisait partie intégrante de l’équipe, hier soir  les seuls lauriers qui  m’angoissaient un peu et me passionnaient énormément ; surtout beaucoup  plus que les autres prix,  et c’est peut-être normal, étaient ceux de la meilleure musique de téléfilm. D’aucuns pourraient penser qu’influencé par l’amitié (Même si je me sentais en osmose avec Sophie Gourdin).j’étais un rien parti-pris !... Que nenni…

Allez, je vais vous la jouer vaguement People  et effleurer de brefs instants de la vie privée du maestro !

Durant les quelques jours de vacances passés ensemble sous le ciel de Provence, François Staal même dans les moments dits de détentes ou de repos, restait branché sur ses musiques. Un peu dans la préparation de son nouvel album « Beverly Hills »  beaucoup par la musique du téléfilm : « Les fusillés ».  Que je lui  parle politique, sport ou poésie il y avait toujours une partie de son cerveau qui continuait à travailler ailleurs,  La bécane super bien huilée ne s’arrête jamais,  au point de vous avouer à la fin d’une discussion sur les vins, qu’il faudrait ne pas oublier de dire à la flutiste… ou qu’il serait intéressant de rajouter une corde à la contrebasse si…

Et surtout, 12662710_1021950404510418_4068797137798831471_n.jpglorsque nous parlions budget par rapport au temps passé et aux nombres de musiciens intervenant, et c’est là que l’artiste ne lésine pas, et que le compositeur qui habite le poète  devient perfectionniste jusqu’à l’impossible, jusqu’à en oublier toutes les réalités économiques au point de se mettre personnellement en danger pour que son œuvre soit et deviennent telle qu’il l’a promise et visualisée. Et là,  j’ai compris qui était François Staal le compositeur.  Un homme droit qui refuse toutes compromissions,  toutes  interventions artificielles, tous les : à peu près.   Non ! On ne se servira pas de synthés ! Non on ne doublera pas les violons mais on prendra plusieurs musiciens…. Et j’en passe. Cet homme respecte tellement son art, les hommes et femmes qui œuvrent à ses côtés que je ne peux, en plus de l’admiration,  que lui vouer moi-meme le plus grand respect. François Staal ne triche pas ! Et comme le dit si bien le proverbe : On ne récolte que ce que l’on sème ! Et hier soir, François Staal, « Le Staal » a récolté de merveilleux lauriers Amplement mérités.

Bravo l’artiste !

 

Williams Franceschi       

 



09/02/2016
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