Articles et chroniques

Ne pas se fier aux apparences et ne pas s’attacher à l’apparence physique.

Ne pas s’attacher à l’apparence, surtout physique, j’ai entendu ça tant de fois. Mais si l’apparence n’avait pas plus d’importance que ça, pourquoi les femmes se maquilleraient-elles ? Pourquoi chercheraient-elles à s’habiller avec gout et élégance, ou dans un style qui les caractérise ?... Pourquoi ?

Tout le reste, qui constitue la beauté intérieure et se voudrait primordiale, n’apparait qu’après. Mais c’est au premier regard que l’étincelle amorce la séduction. Séduction amoureuse ou amicale ; ça ne change rien.

Elle le trouve beau, attirant, sensuel avant de le trouver gentil, intelligent, attentionné… tout commence toujours par l’image.

D’ailleurs, il peut être très beau, et se révéler un abruti de première, ou l’inverse. Étrangement les femmes le devinent très vite… 5ieme sens féminin dont nous les hommes ne sommes pas pourvu.

J’ai connu de très jolies femmes qui s’habillaient avec des serpillères, se coiffaient à grands coups de pétards à mèches, et  se targuaient, avec un esprit de liberté, de se sentir bien dans leur peau. Bon !... j’ai fait semblant d’y croire. Mais soit,  elles n’avaient pas obtenu de rendez-vous chez un bon ophtalmo soit elles manquaient de miroirs !...

J’ai connu aussi des femmes qui n’étaient pas des plus attirantes, de prime abord, et arrivaient à dégager quelque chose de tellement envoutant… que leurs imperfections passaient largement au second plan.

L’habit ne fait pas le moine. L’argent ne fait pas le bonheur. Mais ils y contribuent !

Albert Einstein et Maryline étaient amis. Maryline avait dit à Albert

–Ha ! Si nous avions eu un enfant ensemble. Il aurait hérité de ton intelligence.

– Et de ta beauté ! s’était-il senti obligé de compléter.

Sauf que, si le plus grand physicien de tous les temps avait un QI de 160, ce qui le plaçait dans les surdoués… Maryline avait un QI de 165 ! Etonnant non ? Ne vous fiez pas aux apparences ; la jolie Maryline n’était pas que jolie !

Une amie, tout au long de son adolescence et même un peu plus tard, s’est crue moche… juste parce que sa mère l’en avait convaincue ! Etrange ?... mais pourtant vraie. Alors que… et je vous avoue que si certaines femmes pleurent leur jeunesse, elle, les années l’ont habillée d’un charme à faire pâlir de jalousie  ses congénères.

Une autre amie m’avait avoué qu’elle se trouvait petite, trop petite. Moi, je la trouvais toute petite. Ce toute, sous-entendu menue, rajoutait à mes yeux, du charme à son charme. Et un ami, qu’elle connaissait d’ailleurs, aurait pu s’accabler du même défaut de fabrication. Sauf que, si les filles semblaient préférer les grands bruns, bizarrement il eut toujours la chance d’être bien accompagné. Comme quoi l’apparence peut se mouvoir en attirance pour des raisons loin d’être définissables.

Si l’apparence est parfois un mensonge, un masque, une illusion d’optique ; c’est aussi, bien souvent, tout simplement le reflet de ce que l’on est…

Sur l’apparence ou les apparences, je pourrais vous en pondre une longue tartine en cherchant ce qui se cache derrière certains sourires. Combien de méchants se montrent gentils en apparences et combien les gens qui ont vraiment souffert cachent leurs cicatrices.

Pour conclure sur la magie d’apparences qui éclosent en réalités : L’amour vous métamorphose et vous rend tellement beau, tellement belle. Et après un baiser, les yeux qui vous regardent ne sont-ils pas les plus beaux du monde ?

Williams Franceschi