Articles et chroniques

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Ainsi Va la Vie... épisode n°294 ... COUP DE VENT SUR LA CROISETTE

 


– Ho !.. la belle américaine !DSC_4233.jpg

– Où, où ?

– Trop tard… elle est passée.

– Une voiture ?

– Non. Une femme.

– Une femme ?... Tu fais ton marché ?

– Avec les yeux.

–Avec les yeux ? Et comment tu sais qu’elle était américaine ?

– Je sais pas ! Mais je sais que je sais.

Sa confirmation, les yeux fermés  en tendant le cou et les bras au-dessus de l’appui-tête de son transat bien placé sur la plage mais pas vraiment des plus confortables sans coussins, ne lui conférait pas une parole d’expert en matière de femmes et de nationalités mais en donnait l’illusion.

– Va falloir qu’on déménage. Illico…

–… presto !

– Avant de se faire virer manu…

– …Militari. Et on va où ?

– Sur une terrasse, au-dessus, un peu plus loin.

– Ok. On prend deux cafés ?

– Deux cafés ? Ici ? T’es fou ! Et pourquoi pas avec des croissants tant que t’y es ? Ici, on a juste les moyens de s’offrir un café pour deux.

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– T’exagère. Si ça s’trouve, c’est pas plus cher qu’ailleurs.

– Ca dépend de l’ailleurs.

– Alors, une demi-tasse ?

– Comme tu dis. Et un verre d’eau. On en rajoutera une goutte dans le café pour  le rallonger.

– C’est la misère.

– Non, pas la misère. On est juste un peu juste. Mais un jour, quand on s’ra riche, on s’offrira même une table au resto juste là. Et il appuya son vœu pieu d’un index directif vers  le fronton du Martinez, avant que, freiné par un éclat de rire commun, ils ne s’extirpent  péniblement  de leurs chaises longues.

 

La croisette était presque déserte et la lumière d’un soleil rasant sur la mer les obligea à chausser leurs vrais fausses Ray-Ban estampillées contrefaçons made in Italie. Ces lunettes, si ailleurs elles leur auraient donné des airs de petites frappes,  ici, plus joliment, elles les gratifiaient d’un look de jeunes acteurs feignant  les  incognitos pour être  plus encore remarqués.

 

Même s’ils s’entendaient depuis leur plus tendre enfance comme deux frères jumeaux, les deux copains ne jouaient pas dans la même catégorie. Antoine, le premier, plutôt grand et mince, les yeux d’un bleu azur rare sous des  cheveux mi longs châtain clair moirés de reflets blonds, avait  des jambes qui n’en finissaient plus. Chaussures de cuir blanches, pantalon blanc,  chemise blanche au col ouvert sur la poitrine et les manches roulées avec soin  jusqu’au milieu des avant-bras, il tenait sa veste d’un pouce en crochet par-dessus de son épaule. Décontracté mais grande classe. Sam, le second, par ordre inverse de leur apparition dans le texte,  Baskets blanches, blouson léger de cuir marron clair, jean Lewis,  polo crème col en V, plus petit, à l’allure plus sportive, n’était pas son opposé mais presque. L’un avait, pour faire une comparaison lointaine mais efficace, quelque chose de Roger Moore et l’autre un doux mélange de Tony Curtis  et Jean-Paul Belmondo.  

 

Il avait atteint  Cannes en plein festival avec la complicité d’un ami livreur chez Chambourcy, qui pour des raisons de livraisons dans le secteur, avait pu les embarquer en passagers semi clandestins  et débarqué avant le levé du jour.

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 – Bon, et maintenant, on fait quoi?

– On est là pour se faire remarquer. Enfin surtout toi. Parce que moi j’espère juste croiser un producteur pour lui présenter mon scenario. On est toujours d’accord ?

– Toujours ! On connait personne, et tu crois que ça va marcher ?

– J’en sais rien. Nos chances d’y parvenir, alors qu’ils ont tous la tête ailleurs et surtout dans le film qu’ils présentent ou qu’ils représentent sont infimes. Mais va savoir ? Chaque semaine y’a des gens qui gagnent au loto.

– Ouais…

– L’important ; c’est d’essayer. Si on n’essaye pas on gagnera jamais.

– Et t’en a eu souvent de la chance toi ?

– Franchement ?

– Réfléchi bien !

– Non ! Donc, c’est comme le soleil sur la peau, j’ai pas usé mon capital. Je dirais même qu’il est presque totalement intact. Donc, les probabilités que ma bonne étoile se réveille enfin, sont énormes.

– T’as raison.  Restons positifs !

– Et lucide. Tu sais, si un jour tu réussis, cette journée banale  de prime abord fera partie des anecdotes de tes débuts. Les journalistes en sont friands. Et si tu réussis, comme je te le souhaite, tu en parleras même dans ta biographie.

– Et c’est toi qui me l’écriras.

– Pourquoi pas. Va savoir ?

– Et si je réussis pas ?

– Et si tu  réussis pas ? Ça fera de beaux souvenirs à raconter à tes enfants ou tes petits enfants.

– Heu, tu vois loin. Mais pour toi aussi, c’est tout pareil !

– Non, pas tout à fait. Moi, que je réussisse ou pas, cette journée, et même les petits instants que nous partageons sur cette plage, face à la mer, avec ses odeurs salines qui changent en permanence en fonction du vent, de la chaleur ou du soleil, ce parcours entassés dans une fourgonnette, et tout ce qu’il va se passer après,  je m’en servirai un jour dans un scénar ou un roman.

– Et si par le plus grand des hasards ; c’est toi qu’on engageait pour un rôle ?

– Eh ? Antoine! Tu t’es vu ? Tu m’as vu ? Le professionnel qui me repère en premier, à mon avis, il va pas faire long feu dans sa boite.

– C’est con ce que tu dis.

– Peut-être !... Je retire et je rectifie. Je serais très heureux. Et une fois dans la bergerie, je me débrouillerai pour t’ouvrir la porte. Mais pour l’instant… je boirais bien un café.

Sur ses mots, il brandit un billet comme un prestidigitateur fait apparaitre la bonne carte au bout de ses doigts avant de rajouter :

– J’avais prévu le coup !

– Mais.. on va au-dessus ?

– Soyons fou ! Et puis stratégiquement, c’est là que ça va  le plus bouger.


Ils prirent place sur une terrasse aux parasols encore fermés,  qui accueillait déjà des clients  par petites  taches disparates et largement espacés. 
Tous deux, à la fois très matures et fragiles malgré ou à cause de leur jeune âge, jouaient les premiers actes du rêve de leur vie. Sam  cumulait petits boulots, études et galas tous terrains. Tandis qu’Antoine,  la comédie en première   peau, avait brillamment réussi son concours d’entrée au conservatoire.

 

A peine assis, lorsqu’Antoine découvrit les tarifs sur la carte en écarquillant les yeux, il fut pris de peur  et de remords.

– Tu sais quoi ? Quand le serveur nous abordera, tu tapoteras sur ta montre pour me rappeler que nous avons un rendez-vous urgent ! Et là, dignement et confus, avec  des excuses plein le visage, on se tirera.

– T’inquiète pas Antoine, j’ai acheté nos billets de train pour le retour.

– Non !?

– Si ! Quoi qu’il arrive, on ne rentrera ni à pied, ni en stop ! T’inquiète ! Tu te rappelles de Kaa dans le livre de la jungle ?

– Ouais… je sais : Aie con…fiance…

 

croisette-beach-hotel-cannes-6-w.jpgEt voilà que par le plus grand des hasards, mais je ne cesse de le répéter le hasard n’existe pas, la belle américaine, accompagnée d’une dame d’âge plus mur, coiffée d’une capeline rose et d’un homme au chapeau mou évadé d’une série noire, vint s’asseoir autour de  la table  à côté de la leur.

– Antoine fixa Sam. Sam lui répondit d’un haussement de sourcil explicit. Et leurs échanges de mimiques à la Laurel et Hardy exprimaient autant que de longues phrases avant qu’Antoine, pour confirmation,  ne tente une question.

– C’est ton américaine ?

La réponse de Sam s’inscrivit en lettre majuscules dans la fermeture appuyée de ses paupières.

La dame à la capeline, après avoir humé l’air marin à pleins poumons à s’en faire tourner la tête et admirer le paysage d’un regard circulaire, se focalisa, d’un œil en coin derrière ses lunettes, sur Antoine qui feint de ne rien sentir avant de la saluer d’un sourire coincé, auquel elle répondit d’un sourire ravi, beaucoup  plus appuyé que le sien.

L’homme au chapeau mou, impassible, les yeux mi-clos s’imprégnait de la mer en silence sous la douce caresse tiède d’un soleil montant.

La belle américaine, d’une main souple et délicate jusqu’au rose vif  du vernis de ses ongles apprêtés en longues griffes, sortit d’un cartable posé à ses pieds, un épais dossier rouge fuchsia. Elle le posa devant elle, sur le marbre de sa table, puis  l’ouvrit, en tourna quelques pages pour atteindre une photo, sans se préoccuper le moins du monde d’une quelconque  présence près ou autour d’elle.

Se sentant observée,  après un arrêt sur sourire, sans relever les yeux de sa feuille et de sa photo, elle  entama un long monologue. L’homme au chapeau mou,  plus stoïque qu’une statue de pilier d’église par jour de pluie, la coupa mollement à plusieurs reprises d’une voix grave, sure,  sans compromis possible et sans rajouter aucune expression à son visage de cire.

Sam et Antoine, depuis leur anglais scolaire, n’essayèrent même pas de comprendre et encore moins de traduire la conversation en cours, dont l’accent newyorkais déformait copieusement nombres de mots.

– Bon, Antoine, je crois qu’on f’ra pas connaissance.

– Pourquoi ?

Sam lui désigna du regard le serveur qui avançait dans son axe.

– Ben on n’a pas dit qu’on buvait…

– Mauvaise pioche ! On s’casse !

Comme téléguidés, ils s’appuyèrent simultanément sur les accoudoirs de leurs sièges, à la manière des pieds sur des starting-blocks prêts à bondir. Et là…

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Et là, une énorme  rafale de vent à soulever les robes, tendre les drapeaux et arracher les chapeaux, dans son souffle dévastateur, emporta les feuilles du dossier fuchsia  dans un tourbillon digne d’une mini tornade. Effeuillé en quelques secondes, le contenu du dossier devint feuilles volantes, qui virevoltaient  en tous sens.  La belle américaine essaya en vain de cueillir quelques  pages sur le tronc de la colonne montante avant qu’elles ne s’étalent un peu partout sur la terrasse, tandis que la dame à la capeline retenait sa capeline justement et le décolleté de sa robe. Et que l’homme de pierre à côté d’elle, à part de maintenir son chapeau mou en place en fronçant les yeux, restait de marbre.

 

Emportés par leur jeunesse et pour ne pas rester de simples témoins inactifs, Sam et Antoine se précipitèrent pour récolter le plus de morceaux de ce tapis blanc, avant qu’une autre rafale, tout aussi inattendue, et peut-être plus violente, n’aggrave la situation  en les soufflant trop loin, trop haut, ou ne les isole dans des coins inaccessibles.

 

Après un temps de retard, dû à l’effet de surprise,  et avec  des gestes  associés à des  cris suraigües  marquant la panique, la belle américaine, assistée du serveur, s’attela elle aussi  à la collecte.  

 

En un temps record, motiver par la crainte d’une seconde bourrasque, la presque totalité  du dossier ; taché, froissé, ou indemne était reconstitué. Ce vent de folie en une seule rafale avait suscité panique bord. Mais par chance, le naufrage avait été évité de justesse.

 

511d3d68a854bb7dd2999f7e4dc9ecc5.jpgLa belle américaine, les lunettes encore de travers, souriante et soulagée,  serra entre ses bras et contre sa poitrine, sa pile de feuilles et de photos à s’en déformer les seins  qui frôlèrent l’expulsion par le haut de son décolleté.

Enfin, presque au calme, les yeux au ciel, elle invoqua par le geste, la pensée et sans les paroles, un mélange de remerciement envers les intervenants et un dieu sympa planqué dans les nuages. Sa mini messe dite, elle se rassit et commença à reclasser son lourd barda par numéro ou par thème. Sa vitesse et sa dextérité, digne d’une machine à trier, stupéfia les deux garçons. A la fin, à voir son visage réjouit, on aurait pu croire que… sauf que, d’un coup,  ce visage au charme envoutant se ferma. Après recomptage et rangement, sur la centaine de pages, document et photos,  il en manquait deux, et pas des moindres, à en juger par sa nouvelle grimace  catégorie : "Apeurée" tiroir : "Comment je vais faire?" bureau : "Ça sent la catastrophe! ". Et tout ça sans un mot, juste en mimiques, grimaces,  et  expressions surjouées devenues langue universelle.

 

Mais avant qu’elle n’exprime plus clairement encore son désarroi, Antoine, qui avait repéré les deux évadées en planques sous le pied d’un guéridon, les ramassa et lui tendit. Son visage s’illumina et sans hésiter, au risque de lâcher son précieux paquet blottit contre elle, elle écarta un bras, l’enlaça  et l’embrassa.

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En se rasseyant, Antoine lâcha à voix basse :

– Je croyais que les ricains, ils embrassaient sur la bouche ?

– Non, je crois que c’est les russes. Et puis c’est avec la mère que t’as une cote d’enfer.

– T’as raison. Mais son mec a pas l’air commode commode… et puis à choisir !

– Allez hop ! On se casse ?

– Non non …on ne se casse pas ! Permettez que je vous offre… Thé ou café ?

Avant de répondre par un : « non, non »  de politesse qui hurlait le : « oui oui » à pleine gorge, les deux garçons s’étonnèrent du parfait français de la belle américaine avec cette pointe d’accent fleuri,  tellement jolie.

– Oui, je parle français. J’ai fait une partie de mes études au lycée français de Los Angeles et une partie au lycée français de new York…

– Et donc, ce que nous avons dit…

– J’ai pas tout compris, parce que j’ai pas tout écouté. Mais, ce n’est pas avec ma mère que votre ami a une cote d’enfer comme vous dites, mais avec ma tante. Et le monsieur pas commode commode, ce n’est pas son mec, mais son frère.

– Donc votre oncle ?

– Bingo!

Le serveur, à qui aucune commande ne semblait avoir été passée, revint un plateau chargé de trois théières, trois tasses, un pot de lait et deux grands crèmes, auxquels, le temps d’un aller-retour, il adjoignit une panière pleine de croissants chauds.

 

– Moi c’est Katelyn et vous

­– Antoine.

– Sam.

– Vous vivez dans la région ?

– Pas loin.

– Et vous êtes venus pour le festival

– Oui et non ! Et vous ?

– Moi Oui. Enfin nous, nous sommes ici pour le festival.

– Vous présentez un Film ?

– Non, c’est plus compliqué. Mon oncle, le monsieur pas commode commode,  dirige une chaine de télévision aux états unis,  et produit aussi des sitcoms. Et moi, en plus de leur servir d’interprète, je m’occupe de communication.

– Ha !?

– Et vous ?

– Et nous ?...Lui, il est comédien, jeune comédien en herbe, mais excellent… Son interprétation du Cid est incroyable.

– En herbe ?

L’expression ne lui était visiblement pas familière. Sam se sentit obligé de traduire; d’abord par « débutant » puis osa un « Beginner » dans la langue de Shakespeare pour confirmation.   

– Vous avez joué le Cid ?

– Oui !

– Comme Gérard Philippe ?

– Peut-être pas comme Gérard Philippe, mais j’ai essayé. Vous connaissez Gérard Philippe ?

– Bien sûr ! J’ai adoré aussi Fanfan la tulipe avec aussi Lollobrigida. Il est parti trop jeune, c’est dommage. Mon oncle dit qu’il serait certainement devenu une star internationale. Et Vous, vous ètes aussi comédien?

– Lui, il écrit, il joue, il chante… il sait tout faire, même des claquettes.

– 

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Ne l’écoutez pas, il dit n’importe quoi. On est surtout venu pour lui ! Mais…

– Donc vous chantez ?

– Oui, mais… pas à huit heures du matin sur la croisette! Mais je chante un peu. Et pour clore le sujet, avant d’être obligé de pousser la chansonnette pour prouver ses capacités vocales, Sam mordit à pleine dents dans un croissant.

– Et pourquoi pas ?

Il démontra alors, en émettant des sons sourds et confus, qu’avec sa bouche pleine, ce n’était clairement pas possible de… mais il comprit a en rougir,  que la partie n’était pas gagnée.

  – Et si… je vous le demande gentiment lui minaudât-elle avec une bouche en cœur qui soufflait des baisers suppliants du bout des lèvres, appuyés de regards langoureux à  vous faire fondre  comme une motte de beurre au soleil.

Il avala, dégluti, se saisi de ses deux poignets, la fixa droit dans les yeux à ne plus voir que les couleurs pastels et vives de ses iris verts et entama « Les feuilles mortes » de Prévert. Il la chanta plus suave que jamais en jouant sur les graves et les veloutés jusqu’à la fin du premier refrain, puis s’arrêta tout en douceur, en maintenant la note decrescendo,  sans lâcher ; ni ses mains ni ses yeux.

Un silence magique dura peut-être six ou sept secondes dans la fixité puis fut coupé par les applaudissements de l’homme au chapeau mou et de sa sœur. Quelque choses d’incroyable s’était tissé, l’espace de cette chanson, entre Sam et la belle américaine mais pas que.

L’homme au chapeau demanda à sa nièce de lui demander de chanter quelque chose en anglais.

– En anglais ! Il avait parfaitement saisi  la requête avant la traduction mais… les chansons de son répertoire, surtout en anglais, à capella en plus et à huit heure du matin… Il regarda en direction de l’homme au chapeau qui dodelina de la tête un : S’il vous plait ! Allez-y ! Et oh miracle, lui sourit.

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Il pensa d’abord à balancer un extrait  de «« Love Story » ou peut-être de « My way » et puis, les thèmes lui parurent bien tristes. Alors, et sans trop savoir pourquoi, en replongeant à nouveau son regard dans le vert et la profondeur des yeux de cette belle, devenue jolie, Américaine ; il entama la chanson d’Harry Belafonte : « Try to remenber »

 

Try to remember the kind of September

When life was slow and also mellow

Try to remember the kind of September

When grass was green and grain was yellow

 

 

La suite… la suite… si je trouve le temps de l’écrire et si vous avez la patience d’attendre,  je la publierai avec cette première partie  et une bonne trentaine d'autres petites histoires, dans le livre :  Ainsi Va la Vie tome II. A paraitre... quand il sera terminé…

 

Je vous embrasse

Williams

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Quelques superbes photos de mon amie et complice  Sophie Vernet lors  du festival de 2019...

 

 

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Pub... ou conseils de lecture! 

 

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11/05/2023
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