Articles et chroniques

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Ainsi Va la Vie… épisode n°238… Et puis un jour… ça nous arrive.

 

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Et si nous  allions cueillir un bouquet de douceur dans un champ de tendresse?

Si on s’autorisait un voyage, le temps de quelques pages, bercés par le vent chaud de nos rêves  secrètement cachés. 

Un voyage au fond de nos sentiments les moins sages sans ouvrir les portes de la nostalgie mais plutôt les fenêtres du présent sans songer au passé, pour laisser entrer le soleil sur  des  parfums de printemps. 

Et tant pis si le froid nous pique encore les joues. Ce n’est plus le même froid que celui qui  nous tirait des larmes et nous brulait les yeux… Ce froid-là, le pire,  nous a appris à apprécier chaque instant de bonheur comme s’il était unique. Alors,   si pour changer un peu ; on parlait...

– D’amour ?...

C’est vous qui l’avez dit.

En amour, même si tout peut être fantastique,  la plus belle des périodes à mes yeux, c’est la découverte. Mais il y a aussi  ces instants magiques, différents pour chacun de nous. Juste avant que  « Je » et « tu » ne deviennent « Nous » justement.

 

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On l’espère, on en rêve, on l’imagine, on la craint, on la repousse, on s’en moque, on fait semblant de ne pas y croire, de ne pas être touché, on ferme les yeux pour éviter d’y penser, mais rien n’y fait, on y pense quand même… Et puis, on l’oublie. Enfin, on croit, on essaie, on fait semblant d’oublier. Mais ce passage à vide,  cette envie de mettre les compteurs à zéro  ne tient pas la route. Alors on se repasse le film qui nous traverse des mêmes frisons.

 

vero sur couché de sleil (2).pngOn a envie d’y croire et on se trouve pourtant des raisons pour justifier le contraire. Il est trop tard, beaucoup trop tard,  la démarche est stupide. On se fait des idées. Et puis, au détour d’un regard, d’un sourire d’une hésitation, d’un silence, d’une envie devenue besoin ; elle nous cueille. Elle nous cueille alors qu’on croit, qu’on  n’y croyait plus.   Ce n’est qu’une petite étincelle. Une toute petite étincelle dont on avait senti la chaleur nous incendier le corps, l’esprit et le cœur avant…  avant la première rencontre.

 

Etrange cette  rencontre avant la rencontre. Juste cette petite étincelle qui se matérialise et  pétille dans nos yeux en regardant les siens. Cette petite flamme que les plus proches de nos proches ont remarquée avant nous et dont ils n’osent pas nous parler mais l’évoque dans une approche timide et si gentiment enrobée d’attentions. Et leurs  questions pour ne pas être indiscrètes  sont indirectes. Du bout des lèvres, du bout d’un geste, du bout des yeux avec cet air gêné de ne pas y toucher.

 

En imaginant ce qui nous arrive, ils ont  peur. Peur de s’aventurer sur un chemin délicat, dangereux et brulant. Tandis que d’autres, plus lourds, plus directs, moins discrets nous interrogent avec un humour de potache.

 

Cette étincelle nous donne  envie de lui sourire. Mais sourire à une photo sur un écran quelle drôle d’idée… et pourtant on sourit. Allez savoir pourquoi ? On sourit et on lui parle même par la pensée. Mais que ça fait du bien et du bruit ces mots qu’on ne prononce pourtant que dans sa tête.

 

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Cette rencontre avant la rencontre a allumé cette étincelle incontrôlable qui pourrait mettre le feu aux poudres ; il suffirait de si peu. Mais ce si peu nous parait tellement énorme.

 

Terrible étincelle quand on pense que ce n’est que le début avant le début. Allez savoir dans quoi on s’embarque? Et encore là, on est dans l’instant, la période, le cap, où l’on maitrise encore la situation, enfin c’est ce que l’on voudrait croire. Oui, voudrait croire, sans tenir compte à cet instant, des paroles  sages et avisées de l’ange de notre bonne conscience qui nous conseille de réfléchir….

Mais réfléchir nous ramène aux regrets de  nos actes manqués. Des actes manqués, aux rendez-vous manqués, qui nous ont déjà tant fait souffrir entre remords et regrets.

 

Réfléchir ?  On a déjà sacrifié la  fraicheur de notre spontanéité sur l’hôtel de la réflexion. Va-t-on encore tomber dans les mêmes pièges ? Est-il utile d’être raisonnable ? On voudrait vivre et s’enivrer de ce grain de folie, le savourer, s’en nourrir, mais on craint que ce grain de folie  ne soit qu’un grain de sable dans les rouages d’une vie bien rodée qui ne demandait rien que de poursuivre son ronron dans le confort et l’ennui moelleux de la routine.

 

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Non, cette fois ci, l’étincelle ne nous illumine pas que les yeux….

Aimer. En refusant d’y croire  quand ça vous tombe dessus comme une pluie de pétales que vous seule pouvez voir et sentir vous caressez le visage. Quand le mot, le verbe,  tout ce qu’il renferme et véhicule  à ce stade nous semble trop lourd, trop fort, trop doux, trop violent et  trop incroyable !... Trop ?... Oui vraiment Trop!...

Il est même trop tôt pour tirer des conclusions et des plans sur la comète. Alors on se ment en se mordant la lèvre à s’en tirer le sang, pour lâcher dans un soupir, en baissant nos yeux de cocker tristes, un : « Attirée… juste attirée ! ».

 

Attirée ! Tu parles.  Y’a des mots de substitution qui mentiraient presque mieux si nous pouvions nous en  convaincre nous-même, mais là ! Ca ne fonctionne pas.  Attirée ! bien sûr. Mais pas que!

 

Aimer?... Non ! Ce qui nous arrives est bien pire,  bien pire ! On est amoureux. Amoureux  sans se l’avouer. Amoureux à en  refuser l’évidence. Une évidence qui fait palpiter notre cœur, trembler nos lèvres et nos mains rien que d’y penser.

Et non, tout ça est un rêve, un mauvais rêve, On va en sortir dès qu’on entendra la machine à café de la cuisine démarrer sa filtration et nous réveiller par ses gloup ! Gloup ! … Fin du rêve, retour sur terre.  Vous étiez tellement sûre que ça ne pouvait plus vous arriver.

Mais … pas de chance ! C’est pas un rêve. Vous êtes amoureuse, terriblement amoureuse mais pas encore consciente de la gravité de la situation qui en plus ne devrait qu’empirer. Car malgré le doute, quelque chose vous dit que  peut-être, oui peut-être, c'est  réciproque.

 

Vous pensez que je vous raconte une tranche de ma vie ? Peut-être? Peut-être pas ! Mais c’est peut-être aussi une tranche de la vôtre, oui la vôtre. Non ?... Vous êtes sure ? Allez savoir ?

 

 

Peut-on parler d’un coup de foudre? Oui ?  Non ? Nous n’en savons plus rien. C’est quoi au fond un coup de foudre?... Non ! On a passé… l’âge ? Mince le mot qu’il ne fallait pas lâcher. La bourde.

 

Tout a commencé par une photo une simple photo, une image, un visage. Et puis juste quelques mots sans importances échangés sans autres intentions apparentes. Sauf un petit truc que vous n’avouez pas mais ressentez : des papillons dans le ventre… Ces fameux papillons.

 

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Vous vous trouvez idiote et la situation absurde. Totalement absurde. Surtout qu’il ne correspond pas vraiment à ces critères précis  qui caractérisaient à vos yeux et depuis toujours l’homme idéal. Votre homme idéal comme vous le dessiniez  à grands renforts de qualificatifs devant vos copines. On en est même loin. Enfin pas vraiment, mais vous avez besoin de démolir son image pour essayer de l’éloigner de vos penser alors vous dites n’importe quoi. Vraiment n’importe quoi. Et même à voix haute devant le miroir de la salle de bain….

 

Non non je n’en parlerai à personne. Y’a que vous et moi qui sommes au courant de vos grimaces, vos sourires, vos monologues devant ce miroir sourd et muet mais pas aveugle.

 

Vous avez raison de revoir votre coiffure et cette mine de petits détails qui font tout votre charme, parce vous non plus vous n’êtes peut-être pas, ou plus, son idéal de femme. Vous non plus vous n’êtes pas ou plus,  la femme de ses rêves. Et pourtant, ce sens inouï qui n’appartient qu’à vous, et dont les hommes sont dénués, ce sens vous remplit de convictions, de certitudes et dessine sur vos lèvres l’ombre d’un sourire à la fois victorieux et conquérant.

    

Pour lui aussi, tout a commencé par une photo. Une photo sur la toile. Mais il  faisait semblant de ne pas y être  sensible.

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Tout à coup, en écrivant ces lignes je pense à toi ! toi si rationnelle, qui as compris qu’il se passait quelque chose d’incroyable. Tellement incroyable et fou,  que tu te demandes si ça s’adresse vraiment à toi ou si tu te fais du cinéma par chronique interposée?

 

Je pense a toi aussi, tellement à toi. A un soir, une réunion d’amis, la chaleur et le froid dans cet endroit bizarre...  s’il avait été seul, plutôt que de te parler encore et encore, en sentant tout ce qui le traversait, il t’aurait dévorée au sortir de  la lumière tamisé de cette piste.

Aurais-tu  succombée? Pouvais-tu imaginer qu’il avait au fond de lui des sentiments cachés aussi forts ? Des sentiments qu’il a mis longtemps, si longtemps à t’avouer et encore à demi, quart ou dixième de mots.

Et depuis, vous n’avez encore rien écrit à la place  des petits points de suspensions qui vous relient ou vous séparent… Juste des points de suspensions… ou poser des aveux d’amour au charme presque désuet tant ils sont tout en pudeur et en sincérité. 

 

Attendre? Il faut laisser le temps au temps. A moins que le temps ne fasse rien à l’affaire. Même s’il Faut prendre le temps  de ne pas gâcher les choses rares  et plus encore quand elles sont si jolies?

 

Ainsi Va la vie…

 

Williams Franceschi

 

 

 

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27/02/2021
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