Articles et chroniques

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Ainsi Va la Vie… épisode n°231… Première chronique de l’année

 

98346721_598311177557370_4752364901953961984_o - Copie (2).jpgDéjà l'heure de la chronique… la semaine dernière je vous publiais des photos trouvées un peu au hasard dans mes albums… Et ça vous a plu, terriblement plu. Sauf pour ceux qui étaient certain d’y apparaitre et qui malheureusement pour eux…. N’étaient pas dans les heureux élus. Mille excuses !  Je suis désolé et je ne pensais pas que certains seraient à ce point déçus !!! C’est même surprenant,   parce que mon choix, comme je l’avais précisé,  était très : « Coup de cœur perso » souvent sur l’esthétique de la photo plus que sur la taille de mon amitié ou de mon admiration à leur égard, même si, soyons franc, ce fut le cas pour quelques clichés quand même…

 

D’ailleurs je renouvellerai l’expérience dans le courant de l’année. Et tiens, elle par contre ne s’est pas plainte, mais c’est moi qui regrette de ne pas avoir publiée cette photo que j’adore. J’adore aussi Sophie l’amie de toujours. Donc cette photo de Sophie Darel dans les bras de Francis Lalanne juste  après le festival d’Avignon… je la trouve superbe,  en plus elle a une histoire !... une histoire sympa évidement.  Je ne l’avais pas publiée et bien c’est chose faite!

 

 

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Eh!... C’est juste une petite chronique de rien du tout pas la une de Match ou télé machin ! Juste une petite chronique qui ne se prend pas au sérieux. Même si on a fait 49886 lectures cette année! 

 

 

Revenons justement aux choses sérieuses…  il fait encore très froid ce matin… tous les bols, plats et cuvettes  contenant de l’eau pour les oiseaux et les écureuils sont gelés et ma voiture s’est habillée d’un délicat voile blanc. Le thermomètre extérieur accroché au volet  marque  0° Juste zéro, mais en ressenti, comme on dit aujourd’hui, c’est plutôt  du -4°, -5° garanti. A moins que ce soit moi qui devienne, de plus en plus frileux allez savoir?! Mais bon, j’ai jamais aimé le froid, c’est pas un scoop,  sauf que  plus ça va, plus c’est pire.

 

Déjà tout petit je dormais presque habillé et  je dévalisais mon placard le matin avant de partir à l’école pour superposer les couches en plus des gants écharpes et bonnets, en mélangeant allégrement textiles  et couleurs sans soucis d’harmonie ou de mode. Ce chamarrage carnavalesque plus les surépaisseurs  me donnait un côté mini bibendum sympathique mais engoncé. Et puis, une fois dans la classe souvent surchauffée par son gros poêle Godin à bois, j’effeuillais, une à une chaque couche  et entassait tous ces pulls de trop à mes pieds sous le pupitre.

 

Mais, je l’avoue; personne n’est au courant à part vous,  ces dernières années  je supporte aussi  très mal la chaleur. Surtout celle du mois d’Aout qui frôle la canicule. Chaque année désormais, l’exceptionnel devient habitude et ça c’est grave.…  Je me plains ?  Peut-être …A croire que je deviens un : «Jamais content». Constatation navrante.

 

J’aime les saisons entre deux comme l’automne et le printemps mais à choisir entre l’été et l’hiver je vote quand même pour l’été. Je mettrais des glaçons dans la piscine s’il le faut.

 

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Mon père m’avait longuement expliqué nos possibles origines Viking à cause de la couleur claire de nos  yeux, surtout les siens,  des cheveux blonds et une palanquée de détails qu’il avait méticuleusement étudiée. En fin de compte, à part de ne pas être un grand blond  comme lui, je ne suis  Corse, italiano, français que depuis un gros  millier d’années… Mais qu’est-ce qu’un millier d’années face à l’éternité.

Et donc pour nous résumer, cette capacité à supporter le froid, caractéristique des peuples scandinaves, qui devrait circuler encore dans mes gênes ; soit elle s’est diluée, soit elle s’est même totalement perdue au fil du temps… Bref le peu d’antigel qui reste dans mon peu de sang norvégien, suédois, Islandais ou autres ne m’aide plus à lutter contre les rigueurs du frimas de l’hiver. Pas d’bol ! Il ne me reste que cette ceinture scapulaire qui s’épaissit en vieillissant pour me tenir chaud. Pas terrible comme héritage des chefs de drakkar…  Confortable, mais esthétiquement pas terrible.

 

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On n’est jamais content !
Je le reconnais. Pourtant je ne me plains jamais ou presque.. Je ne me plains pas, je  constate c’est tout. Et bien, je constate qu’il fait froid. Et comme dirait Bernard Pivot : C’est chiant !... C’est utile mais c’est chiant.

Tiens en parlant de Bernard Pivot ! J’adore cet homme et je n’ai jamais rencontré quelqu’un qui ne l’aime pas. Même pas les éternels ronchons qui trouvent toujours à redire… Non tout le monde aime ou a aimé Pivot et pour faire pâlir de jalousie quelques vieux rabougris ; c’est encore un très beau jeune homme de 85 balais le bougre. 

 

Il vient juste de publier un nouveau roman chez Albin Michel : « Mais la vie continue… ». Il aurait pu l’appeler « Ainsi va la vie… » Mais c’était déjà pris. je plaisante.  J’aurais pu vous pondre une longue mise en bouche toute personnelle sur ce livre,  mais en découvrant le résumé de l’éditeur je me suis dit que j’allais me casser la tête pour rien.  Parce que son résumé était parfait. Alors autant en profiter et vous en faire bénéficier tel quel. Donc, de quoi ça parle ?

 

En résumé : C'est l'histoire d'un homme qui vient d'avoir 82 ans. Déjà ? Jadis, il était toujours pressé, il régnait sur le monde de la culture et il se sentait invincible. Aujourd'hui, à la retraite, c'est plus calme: les défaillances du corps, les anxiétés de l'âme, la peur de perdre ses vieux amis qui forment une bande de joyeux octogénaires. Une autre vie commence. Avec le plaisir de pouvoir enfin prendre son temps et le perdre. À travers ce narrateur qui lui ressemble comme deux gouttes de vieux bourgogne, Bernard Pivot raconte le grand âge à sa façon. Curiosité, lucidité, humour, et…c'est bien lui.

 

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Tiens aussi, en parlant de livre je viens de terminer un tout petit bouquin. À peine une centaine de pages, signées de mon amie Evelyne Dress. C’est toujours délicat de parler d’un auteur en commençant comme je viens de le faire par avouer que la personne est une amie.  Immédiatement certains lecteurs, surtout ceux qui me connaissent mal, peuvent s’imaginer que je parle de ce livre par copinage. Et qu’à cause de notre  amitié mon jugement sera obligatoirement déformé. Et oui, il parait que  c’est des réactions normales semble-t-il.   J’ai même un jour une amie,  amie de plus de quarante ans, et oui ça existe encore,  comédienne de son état,  qui m’a demandé de ne pas la tutoyer lors d’un entretien par crainte que…. Et ben non ! Ceux qui me connaissent un peu ou beaucoup savent que ; ami ou pas quand je trouve que c’est bon j’en parle et dans le cas contraire je n’en dis jamais de mal puisque je n’en dis rien du tout. D’ailleurs cette amie que j’aime toujours beaucoup avait regretté sa proposition et d’ailleurs d’accord ou pas  je la tutoie en toutes circonstances…

   

Donc revenons sur ce tout petit livre dont je vous parlerai début février. Il s’intitule : « Mes Chats » il est édité chez Glyphe et il coute 10 euros !..Pas cher.

 

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Pour les lecteurs qui  me suivent assidument et surtout suivent mes conseils, nombre d’entre vous ont lu le roman « La maison de Pétichet » et l’histoire de cette artiste hors norme qu’est Evelyne Dress dans tous les médias  et un peu dans quelques-uns de mes articles … et bien, pour Mes Chats… je voulais juste vous dire  que j’ai adoré… et comme le proclamait une vieille pub pour les biscuits Finger : j’aurais pu dire : « Hé ! Vous  pouvez pas la faire un peu plus longue votre histoire Madame Dress ?... » Je vous en reparle… Mais prévoyez pour début février ! Mes Chats… par Evelyne Dress

 

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Ha ! restons dans les livres ! Une biographie de David Bowie vient de sortir. 1700 pages ! Non non ! c’est pas une faute de frappe vous avez bien lu 1700 pages. Je comprends qu’on puisse aimer à ce point ! Et certainement qu’il le mérite. Mais quand je pense que les biographies d’Einstein, Marie Curie, Piaf, Brel, Aznavour et de quelques belles lumières qui ont éclairé nos cœurs et la planète d’excèdent pas 220 pages…Non c’est juste une réflexion stupide mais j’avais besoin ou envie de la partager avec vous.

 

Cette semaine je devais aller à Carry le Rouet… presque un pèlerinage ou, plutôt faire un repérage avant de me lancer. Juste m’assoir sur les rochers qui bordent la côte et rêver en regardant la mer. Malheureusement à cause de la météo, du couvre-feu qui réduit les heures de retour et ajouté à quelques autres impondérables… j’ai reporté ma visite. Dommage.    

J’ai terminé mon prochain roman je vous en ai parlé plusieurs fois et il devrait sortir sous peu… mais, en attendant,  dans cette période un peu compliquée, après une courte pose ou j’ai écrit quand même quelques chroniques, articles, chansons  … j’en ai commencé un autre. Ne vous inquiétez pas c’est maladif ! Pas contagieux, quoique, mais surtout incurable.

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Et cet autre nouveau futur, débute à Carry le Rouet face à la mer…. Alors faute de pouvoir me déplacer, par chance, je suis tombé sur de superbes photos de mon amie   Véronique Delclos et même une vidéo prises exactement là où je me serais assis si je m’étais déplacé… une chance ! Ses images,  qui ont provisoirement  remplacé mon repérage… m’ont inspiré les peut-être premiers mots du Roman!  Et comme vous êtes plus que fidèles, je vous les offre

 

Pourquoi s’enferme-t-il dans ce silence qui assourdit les bruits ambiants.  Ce silence qui réduit le fracas des vagues contre les rochers et le souffle du vent dans les arbres  à une minuscule musique souple douce  et cotonneuse. Quels secrets se cachent dans ce regard ? Ce regard vague et flou. Ce regard lumineux, presque triste et pourtant pénétrant qui scrute fixement   l’horizon? Que Lisait-il juste avant sur cette ligne claire entre le ciel et l’eau.  Juste avant de poser ses yeux sur la crête blanche des vagues en bordure des rochers  et de se perdre dans leurs lumières éblouissantes.

Quels secrets, quels souvenirs, quels espoirs, quelles questions passent comme des nuages dans un savant mélange qui porteraient  les reflets bleus de la  mer au cœur du  scintillements verts de ses yeux ?

 

Ainsi Va la Vie….

 

Williams Franceschi

 

Un peu de pub........................................................................................

 

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09/01/2021
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